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(4:1) Au chef des chantres. Avec instruments à cordes. Psaume de David. (4:2) Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi! Aie pitié de moi, écoute ma prière! (56:3) Tout le jour mes adversaires me harcèlent; Ils sont nombreux, ils me font la guerre comme des hautains. Afin qu'ils gardassent ses ordonnances, Et qu'ils observassent ses lois. Louez l'Éternel! Éternel, aie pitié de nous! Nous espérons en toi. Sois notre aide chaque matin, Et notre délivrance au temps de la détresse! C'est moi, moi qui efface tes transgressions pour l'amour de moi, Et je ne me souviendrai plus de tes péchés. Prière d'Habakuk, le prophète. (Sur le mode des complaintes.) Éternel, j'ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton oeuvre dans le cours des années, ô Éternel! Dans le cours des années manifeste-la! Mais dans ta colère souviens-toi de tes compassions! Dieu vient de Théman, Le Saint vient de la montagne de Paran… Pause. Sa majesté couvre les cieux, Et sa gloire remplit la terre. C'est comme l'éclat de la lumière; Des rayons partent de sa main; Là réside sa force. Devant lui marche la peste, Et la peste est sur ses traces. Il s'arrête, et de l'oeil il mesure la terre; Il regarde, et il fait trembler les nations; Les montagnes éternelles se brisent, Les collines antiques s'abaissent; Les sentiers d'autrefois s'ouvrent devant lui. Je vois dans la détresse les tentes de l'Éthiopie, Et les tentes du pays de Madian sont dans l'épouvante. L'Éternel est-il irrité contre les fleuves? Est-ce contre les fleuves que s'enflamme ta colère, Contre la mer que se répand ta fureur, Pour que tu sois monté sur tes chevaux, Sur ton char de victoire? Ton arc est mis à nu; Les malédictions sont les traits de ta parole… Pause. Tu fends la terre pour donner cours aux fleuves. A ton aspect, les montagnes tremblent; Des torrents d'eau se précipitent; L'abîme fait entendre sa voix, Il lève ses mains en haut. Le soleil et la lune s'arrêtent dans leur demeure, A la lumière de tes flèches qui partent, A la clarté de ta lance qui brille. Tu parcours la terre dans ta fureur, Tu écrases les nations dans ta colère. Tu sors pour délivrer ton peuple, Pour délivrer ton oint; Tu brises le faîte de la maison du méchant, Tu la détruis de fond en comble. Pause. Tu perces de tes traits la tête de ses chefs, Qui se précipitent comme la tempête pour me disperser, Poussant des cris de joie, Comme s'ils dévoraient déjà le malheureux dans leur repaire. Avec tes chevaux tu foules la mer, La boue des grandes eaux. J'ai entendu… Et mes entrailles sont émues. A cette voix, mes lèvres frémissent, Mes os se consument, Et mes genoux chancellent: En silence je dois attendre le jour de la détresse, Le jour où l'oppresseur marchera contre le peuple. Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, (3:20) afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur,
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