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On repousse du chemin les indigents, On force tous les malheureux du pays à se cacher. Et voici, comme les ânes sauvages du désert, Ils sortent le matin pour chercher de la nourriture, Ils n'ont que le désert pour trouver le pain de leurs enfants; Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, Ils grappillent dans la vigne de l'impie; Ils passent la nuit dans la nudité, sans vêtement, Sans couverture contre le froid; Ils sont percés par la pluie des montagnes, Et ils embrassent les rochers comme unique refuge. Mais à quoi me servirait la force de leurs mains? Ils sont incapables d'atteindre la vieillesse. Desséchés par la misère et la faim, Ils fuient dans les lieux arides, Depuis longtemps abandonnés et déserts; Ils arrachent près des arbrisseaux les herbes sauvages, Et ils n'ont pour pain que la racine des genêts. On les chasse du milieu des hommes, On crie après eux comme après des voleurs. Ils habitent dans d'affreuses vallées, Dans les cavernes de la terre et dans les rochers; Ils hurlent parmi les buissons, Ils se rassemblent sous les ronces. Etres vils et méprisés, On les repousse du pays.
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