Les buffles tombent avec eux, Et les boeufs avec les taureaux; La terre s'abreuve de sang, Et le sol est imprégné de graisse.
Je vous destine au glaive, Et vous fléchirez tous le genou pour être égorgés; Car j'ai appelé, et vous n'avez point répondu, J'ai parlé, et vous n'avez point écouté; Mais vous avez fait ce qui est mal à mes yeux, Et vous avez choisi ce qui me déplaît.
C'est pourquoi couvrez-vous de sacs, pleurez et gémissez; Car la colère ardente de l'Éternel ne se détourne pas de nous.
Fille de mon peuple, couvre-toi d'un sac et roule-toi dans la cendre, Prends le deuil comme pour un fils unique, Verse des larmes, des larmes amères! Car le dévastateur vient sur nous à l'improviste.
Malheur aux pasteurs qui détruisent et dispersent Le troupeau de mon pâturage! dit l'Éternel.
Tuez tous ses taureaux, qu'on les égorge! Malheur à eux! car leur jour est arrivé, Le temps de leur châtiment.